Il était une fois, Zigom. (Oui, c'est moi!)
Zigom est un Eliotrope issu d'une modeste famille Astrubienne. Un père ébéniste et une mère cuisinière l'ont mit au monde il y a 25 années aujourd'hui (Joyeux anniversaire à moi!).
Zigom porte ce nom car à peine sorti du chacha de sa mère, son visage affichait un énorme sourire (Sans dents, ça ne devait pas être beau à voir...). Ce que ses parents prirent au début pour une immense joie de faire partie de ce monde et de les rencontrer, fut en fait un handicap. En effet, ses zygomatiques allaient rester coincés pour toujours... (Imaginez naître avec un œil en moins et être appelé « Boborgne »... M'appeler comme ça n'a rien arrangé!)
Lorsqu'il allait à l'école ou au marché d'Astrub, Zigom entendait les passants penser « Qu'est-ce qu'il est gai ce Zigom ! ». Tout le monde pensait que parce qu'il souriait, il était toujours de bonne humeur... (Et il était difficile d'être crédible lorsque j'essayais de m'énerver, avec un sourire jusqu'aux oreilles!)
Seuls ses parents le comprenaient, ils voyaient bien qu'il ne vivait pas la vie qu'il voulait, et savaient immédiatement quand Zigom était triste, ou en colère...
Zigom passa une enfance difficile, guidée par les moqueries des autres, et surtout des enfants ! (« Zigom le gai", qu'on m'appelait...). Plus tard, il trouva un travail à la Taverne d'Astrub (Sourire, c'est un atout pour vendre des bières...), et sombra dans l'alcool (Sourire, c'est embêtant quand on ne veut pas sourire...)
Ses journées passaient, sa vie passait, les bières s'enchaînaient... Et Zigom n'avait aucun but dans la vie. (Triste vie, pour quelqu'un qui sourit tout le temps, pas vrai?!) Mais... Un jour, sa vie a basculé.
Une nuit ou Zigom travaillait tard, un vieil Enutrof déboula dans la Taverne, affolé.
« Ma femme ! Ma douce femme ! Elle ne bouge plus, elle ne respire plus ! »
Ni une ni deux, Zigom suivit le pauvre vieillard jusqu'à sa maisonnette. Sa femme était là, inerte, devant son bol de soupe de poisson chacha. L'Enutrof était inconsolable :
"Que vais-je faire sans ma boufette d'amour ?!"
Il pleurait à chaudes larmes, et Zigom (toujours souriant évidemment), ne put rien faire. Il rentra chez lui en courant (en pleurant...). Lorsqu'il arriva... Personne.
Il cria dans toute la maison après ses parents... C'est lorsqu'il rentra dans leur chambre qu'il les trouva. Ils étaient inertes, et ne respiraient plus, tout comme la pauvre femme de l'Enutrof... Zigom, dévasté, resta là, tout souriant, et pleurait sans s'arrêter. (Qu'allais-je faire sans les seuls personnes au monde qui sont capables de me comprendre ?). Au lever du jour, il n'avait pas bougé. Mais... Son sourire, qu'il possédait depuis toujours, avait disparu...
Il entendit la porte de la maisonnette s'ouvrir. Il sentit quelqu'un lui prendre la main. C'était une fille, huppermage, qu'il n'avait jamais vu, mais qui lui semblait familière... Elle l'emmena, et ils coururent ensemble pendant des kilomètres, jusqu'à un campement, dans une forêt où jamais Zigom n'avait mit les pieds...
Ils s’assirent près du feu de camp, et quand elle se retourna, et que Zigom pouvait enfin apercevoir son visage, il n'en crut pas ses yeux... Pouvait-elle être... Non, c'est impossible... (Et pourtant, si... C'est à ce moment précis que j'ai rencontré ma grande sœur, Pouupe, et qu'une vie pleine d'aventure a commencé...)
To be continued ?
Zigom
Wow ! Merci pour ton analyse, c'est fort ! Je ne connais pas tes références mais je m'y attellerai. :)
Je suis content que ça soulève des questions chez certains, et que ça plaise ! :)
Le monde du handicap est un domaine particulièrement intéressant, car peu traité, il reste pourtant riche en matière à aborder.
En référence, cela me faisait penser au personnage de Shinra (protagoniste principal du manga "Fire Force), qui avait également un sourire forcé, et que cela lui avait fait beaucoup de préjugés et de quiprocos.
(Pour ma part, j'ai également eu l'occasion de passer dix mois auprès de personnes en situation de handicap, et, étant sensibilisé à ça, c'est un sujet que j'affectionne tout particulièrement dans les œuvres de fiction. .u.
Et c'est très fort comme tu as rendu ton personnage très profond, où tu arrives à rendre des mots qui d'ordinaire sont positifs ("qu'il est gai, ce garçon !") pour des mots qui sont blessants ("moquerie", et ce mot est très bien choisit car même lorsque son entourage ne souhaite pas forcément se moquer, c'est son ressenti et sa façon de vivre la scène compte tenu de son handicap -ce qui me rappelle le dernier film sur le Joker, même si le handicap n'est pas le même-).
Ton récit est très prenant, et suffit pour montrer une thématique très poignante (la scène où Zygom est là, debout, impuissant, devant l'énutrof en pleures pour sa défunte bien aimée, alors que Zygom sourit, sans même le vouloir, malgré le sérieux de la situation).
En tout cas, c'est un gros coup de coeur -que j'adorerai voir adapter en BD-.
Incroyable ! Comme je l'ai dit a ta soeur : "Ecrivez un livre nom d'un Iop !!!"
Normalement, quelque chose ne devrait pas tarder à arriver, mais ça ne viendra pas de moi... *Instaure un suspense insoutenable* ;)
oui je serais aussi très heureuse et curieuse de lire la suite !
Merci, c'est gentil ! :3 S'il y a un post pour continuer, pourquoi pas, si je trouve l'inspiration ! :)
To be continued!!!!! C est magnifique!
Tu as du talent ! Tu devrais écrire des livres ;)